Bon, la suite du Spirouette.
là je vais décrire comment je fais pour placer exactement mon crochet de treuillage.
On a beau calculer ou faire calculer un planeur, l'expérimentation en vol reste primordiale.
Pour placer le crochet, il existe un moyen d'accrocher provisoirement avec du bon fil de fer tordu qui reprend l'effort de traction au niveau du Bf de l'aile (ici, pas question) ou sur le pod support de l'aile, quitte à immobiliser l'ensemble à l'aide de bons adhésifs pour qu'il reste en place....
"Pas glop" tout ça!
J'ai préféré bricoler un bon crochet réglable, quitte à le démonter ensuite pour coller définitivement le vrai au bon emplacement.
Pour cela, j'ai pratiqué une fente longitudinale, sous le fuselage, à travers laquelle sort la partie visible du crochet réglable.
Ce crochet, à l'intérieur du fuselage, coulisse dans un domino d'électricien, qui est immobilisé par une vis 6 pans creux.
Le domino est lui-même soudé à l'étaim, de part et d'autre de ses flans sur deux tubes de laiton carrés.
Ces tubes carrés reposent simplement au fond du fuselage. je me sert du deuxième trou taraudé du domino pour fixer cet ensemble au fond du fuselage. Cette vis est visible de l'extérieur.
Une fois le bon réglage déterminé, le démonte le tout pour le remplacer par le crochet définitif, et comble les trous oblong et de fixation provisoire, par l'époxy de collage du crochet.
Ce bricolage est réutilisable sur un autre futur planeur.
Comme ma platine support des servos de profondeur et de dérive, est ammovible, grace à ses glissières, je n'ai pas eu de mal a accéder au fond du fuselage pour faire tout cela.
Des images seront plus parlantes.
- Crochet réglable.JPG (144.75 Kio) Vu 1728 fois
On pourrait laisser ce montage collé en permanence pour de futur réglages, mais c'est du poids inutile.
A+ pour la suite: j'ai plein de vidéos qui montrent des mises en oeuvres, mais il faut passer par des montages. Le temps de les faires, les mettres en ligne etc, sachant que je suis "câblé" comme l'as de pic...Il peut se passer du temps.
Par exemple, la fabrication des nervures:
je me suis amusé à les tirer sur papier à partir de TracFoil, les ai collées une à une sur des planche de balsa 2mm (colle baton Uhu), les ai découpées approximativement au cutter, puis fini par les meuler (?!) précisément sur le trait de coutour, à l'aide d'une meuleuse à métaux (ce que j'avais sous la main). On peut être très précis, mais c'est un gros boulot qui casse le dos et les yeux à la longue (avec masque respirateur).
Une ponceuse rotative présente l'inconvénient de ne pouvoir poncer que du coté où la bande descend contre le balsa. Or, si la nervure est longue, le risque de toucher la partie montante est forte. Sur l'extrados, pas de problème mais coté intrados, l'égèrement creux, ce n'est pas pareille.
Le trou de passage du longeron a été fait à l'aide d'un emporte pièce bien affuté pour la partie centrale, au longeron de diamètre constant. Mais pour les plans extérieurs, je utilisé un cône plastique de pitolet à tube silicone, sur lequel j'ai "doublefacé" du papier abrasif.
J'y ai glissé un clou de part en part, que je fixe sur un mandrin de perçeuse. Cette perceuse est fixe, ainsi, j'ai les deux mains libres pour tenir ma nervure, le temps d'approcher au mieux le diamètre minimum du tube longeron.
Bien sur, pour les plus perspicaces d'entres vous, la sortie du clou du coté grand diamètre du cône, ne reste pas ainsi dans le vide , vous l'aurez compris.
...
-j'aimerai bien que vous suiviez, au fond d'la classe....Non, mais!
!!
In fine, je peaufine à la main chaque nervure avec le même cône, pour l'ajuster au diamètre correspondant à sa place exact sur l'envergure.
Tout cela pour dire que je trouve extrêmement pertinante, l'idée géniale de les poncer toutes sur place, entre des nervures gabarits. Ceci dit, sur des nervures de 2 mm, ce doit être très délicat. A ne pas faire faire à un débutant en construction.
D'ailleurs, il vaudrait mieux avoir 3 à 4 mm d'épaisseur de balsa ultra-tendre, que deux en mi-dur, ou 1.5 en dur.
Pour réparer, on a besoin de matière, pas de dureté.
Bon, je comprends pourquoi certains ont abandonnés le balsa pour passer au fil à couper l'beurre (de styrofoame ou autres).
Pascal
Il vaut mieux qu'il pleuve les jours où il ne fait pas beau.