le GéGé-1

[Louisplaneurs]

Maintenant qu'on a la clé (pour relier les 2 ailes, et même plus précisément les longerons de chaque aile), il faut se mettre à la construction des ailes, et de ce qui en est la pièce maîtresse : le longeron. Je vais construire le longeron du GG1 comme celui du Reiher, du Gliderman, de l'Aravis, de l'Emparis et du Kortex (voir les différents posts sur le présent sujet). Autant dire que la méthode depuis le temps est à la fois rodée et appréciée !
Seule différence : alors qu'avant je partais de planches que je devais assembler, ici je vais partir de morceaux de balsa de récupération, que m'a obligeamment donnés un ami.... aéromodéliste cela va de soi !

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Ici, j'ai juste à découper le balsa en "tranches" de la taille adaptée, et à les mettre bout à bout. Comme il y a 2 longerons , il suffira ensuite de pratiquer une coupe au milieu pour avoir 2 longerons. Les opérations de ponçage sont facilitées ici : la plus large surface rend plus aisée l'obtention d'une surface plane des différents morceaux.

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Pour faciliter les opérations de ponçage : collage à l'adhésif double face d'abrasif de ponceuse à bande. On utilise le balsa fibres verticales. On rappelle en effet que le but est de relier la semelle d'intrados à la semelle d'extrados pour reprendre les effets en cisaillement.

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Et pour poncer, ce n'est pas compliqué : il suffit de mouvements de va-et-vient successifs. Ça fait de la poussière mais elle est enlevée régulièrement, car l'aspirateur (précieux auxiliaire du constructeur) n'est pas loin !

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[ChristianR]

Bonjour

Bonne séance de ponçage
On distingue l'aspirateur prêt à intervenir

[Louisplaneurs]

Salut Christian
Effectivement, avec tout ce que l'on ponce, l'aspirateur à portée de main est indispensable pour fréquemment absorber la poussière de balsa, et ainsi éviter quelques ennuis.

Les morceaux sont découpés d'une hauteur approximative, en fonction de la taille du bloc dans lequel ils sont découpés. Ils sont assemblés par 2, puis par 4 et par 6 etc.

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A partir de l'épaisseur de l'âme, calculée en fonction de l'épaisseur finale du longeron, on trace des repères qui permettront de fixer la limite finale du ponçage.

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Pour obtenir la surface voulue, il faut une poncette aux bonnes dimensions (largeur, longueur), et recouverte d'un abrasif au grain adéquat. L'avantage ici par rapport aux fois précédentes, c'est que l'on ponce les âmes des deux ailes d'un coup : il suffira d'une coupe au cutter au milieu pour les séparer ensuite avant stratification.

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Pour assembler correctement les blocs ensemble, on les plaque sur le plan de travail avec des serre-joints pendant le collage.

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La règle, c'est le juge final (outre la limite de ponçage) afin de détecter toute flèche indésirable. A la fin, au fur et à mesure que l'on se rapproche de la limite finale, on ponce avec de l'abrasif plus fin pour éviter d'aller trop loin : rajouter de la matière est impossible si on ponce trop !

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[Louisplaneurs]

L'ajustage des âmes est terminée. Elles sont prêtes désormais pour le moulage du longeron. Mais pour le moulage du longeron j'ai besoin de quelque chose......

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... et ce quelque chose, c'est le châssis sur lequel je vais construire l'aile. Il va servir également à mouler le longeron.

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Ce châssis, je vais l'avoir quelques mois sur mon plan de travail...., on va y passer quelques heures et quelques litres de sueur ! A la fin il sera démonté, et ses morceaux seront récupérés et recyclés pour faire autre chose !!!

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[Louisplaneurs]

voilà, ça y est : l'âme du longeron est complètement terminée. Elle est poncée et dimensionnée aux côtes voulues. Les différents morceaux ont été assemblés.

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Gros plan sur l'âme côté emplanture. Elle est un peu plus large que nécessaire. L'excédent sera éliminé lors de l'ébavurage.

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Vue sur l'âme du longeron du panneau extérieur. Arrivée au saumon, l'âme est mince. Découper chaque âme pour chaque aile d'un morceau unique a été beaucoup plus facile qu'égaliser des morceaux distincts au départ, comme j'ai fait sur les autres modèles jusqu'à présent.

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Préparation pour la stratification. Je vais stratifier distinctement le longeron du panneau d'aile central et celui du panneau externe. En effet, le longeron qui comporte plusieurs flèches sur toute sa longueur est plus difficile à mouler d'un coup.

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[Louisplaneurs]

Stratification du longeron : on commence par imprégner les bandes de carbone de l'intrados, ensuite on pose dessus l'âme en balsa, et on stratifie dessus les semelles d'extrados.

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A l'emplanture, le longeron fera pas loin de 40 mm de largeur. Vu que je n'avais que de l'UD carbone de 25 mm de large, comment faire ?
- j'avais pensé à en acheter du 50 mm de large, mais cela revenait à en perdre une bonne moitié vu la forme dégressive du longeron
- j'ai pensé à coudre 2 bandes côte à côte, mais cela générait une sur-épaisseur
- finalement je les simplement stratifiées côte à côte, dans la partie nécessaire, c'est à dire sur la première partie du longeron en partant de l'emplanture.

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Et voilà, une fois que l'on a tout stratifié, on pose sur l'extrados une bande de papier sulfurisé, pour éviter toute adhésion ultérieure non désirée.

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On peut apercevoir ici sous le papier de cuisson la jonction entre les deux bandes d'UD carbone.

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Et là on a mis tout ça en pression : mieux vaut ne pas y mettre les doigts ! La pression est très forte, et malgré tout le balsa ne se déforme pas du tout, preuve de sa capacité de résistance en compression.

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Avant de poser les serre-joints, on fixe un tasseau de compression, de façon à ce que la pression soit répartie partout, sans provoquer de déformations. Le bois le plus adapté est le samba : comme ce n'est pas un résineux, une fois coupé, il ne se déforme pas et conserve une surface bien plane. C'est d'ailleurs pour cela que le samba fait un excellent bois de coffrage.

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