Planeur Reiher II (v2008) par Louis K

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Petite mise en croix (suite) :



Sur le Reiher, le premier panneau d'aile a 10° de de dièdre par rapport au plan de symétrie. Il n'est donc pas possible d'avoir une unique clé qui va aller d'une aile à l'autre.
On doit par conséquent solidariser l'un à l'autre les deux fourreaux de clé d'aile fixés à l'intérieur du fuselage.

Pour ce faire, j'ai mis de la mèche de carbone au dessus et au dessous des fourreaux, allant de l'un à l'autre. J'ai également mis de la mèche partant d'un fourreau, et s'orientant ensuite à la verticale.
J'ai recouvert avec du tissus de 50 grammes en multiples couches, qui s'imprègne trés bien et épouse toutes les formes, en enfermant le minimum d'air.

Cette pièce pèse ainsi 155 grammes

à suivre...
Louis

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... (suite) :



réalisation du karman côté babord. Comme on s'en souvient, cette demi-coque a été réalisée sans le karman, les formes n'en étant pas encore dessinées alors.

Louis

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construction fuselage (suite) :

réalisation du karman : on finit d'apporter de la matière, et on ponce en forme. Ensuite le karman sera fibré extérieur, mais aussi intérieur : j'enlèverait la matière en trop à l'intérieur, poncerait et fibrerait à l'identique de ce qui a été fait pour l'autre demi-coque.






stratification intérieure des demi-coques :
L'intérieur est stratifié, après que les couples initialement en place aient été enlevés. On ponce pour obtenir une surface homogène. On fibre ensuit de façon à faire le plus léger en allant vers l'arrière.

Entre le premier couple (à l'avant) et celui de l'emplanture, je fibre 150 grammes + 49 grammes (surface n°2). Le chiffre 2 apparait plusieurs fois car il était indiqué sur la coque avant stratification, et sur chacun des coupons.



Entre les deux couples d'ailes : je fibre comme pour le coupon 2. Ensuite, entre l'emplanture et le pied de dérive, je mets du 80 grammes recouverts de 50 grammes.



Et pour la dernière portion, la plus en arrière du centre de gravité, je mets 2 épaisseurs de tissus 49 grammes. Et bien sûr, avant de stratifier, je passe de l'enduit nitro, pour boucher les pores du bois et empêcher celui-ci de "boire" la résine.



bientôt, le fuselage sera assemblé : à suivre.....

Louis

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Construction de la dérive :

J'attaque la gouverne mobile de direction. Avec, je verrais comment positionner la tringlerie qui l'actionnera, ainsi que la platine servo.



Le bord de fuite est en CTP 10/10ème entouré de chaque côté de balsa léger 30/10ème. Il faut éviter de faire lourd à l'extrémité du bras de levier arrière, car après c'est avec du plomb que cela se règle....



Louis

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.... suite :

Volà la dérive, à une stade plus avancé...


pose des commandes, avant fermeture du fuselage :


comme d'habitude (on ne change pas une équipe qui gagne, la commande de la dérive et de la profondeur s'effectue via des tringles en carbone, guidées dans des gaines, elles-mêmes immobilisées par endroit.

- En haut en blanc, c'est la commande de la profondeur. En noir, il s'agit de gaine thermo, destinée à relier 2 morceaux de gaine. La tige carbone est en 3 mm.

- juste en dessous, on orange, la gaine pour la gouverne de direction. Il y en a une par demi-coque : la gouverne mobile de direction est actionnée aller-retour.

- tout en bas : il s'agit de la gaine dans laquelle se trouvera l'antenne du récepteur.




Les gaines vues de l'arrière : l'avantage de la tige carbone, c'est qu'elle est à la fois rigide et légère. Rigide donc facile à guider, mais offrant une certaine souplesse. Lègère donc c'est pas lourd et surtout il y a peu de risque que par inertie lors d'une figure de voltige, celle-ci soit déformée...

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Mise en croix (la grande) :



Cette fois-ci c'est du sérieux : on aligne maintenant les ailes par rapport au fuselage. Pour cela, j'ai mis sur le maître couple, côté babord du micro-ballon. Au démontage du fuselage (non encore assemblé), ce maître couple reste collé sur la demi-coque. Il me restera à consolider .... puis assembler les 2 demi-coques, et avoir enfin un seul et vrai fuselage !!

Louis