construction (suite)
L'aérofrein, ou plutôt la surface qui entourera sa semelle sera recouverte de samba. Je "durcis" toujours l'entourage d'une pièce mobile, ou susceptible d'être bougée ou déplacée.
Finition de l'aileron. Je renforce le bord de fuite avec de l'unidirectionnel de carbone, ce qui confère à l'aileron une plus grande rigidité. On distingue le tissus d'arrachage qui permet l'articulation. Simple et étanche le procédé est facile d'emploi. Côté aile, le tissus d'arrachage est placé sous le coffrage et collé avec de la colle blanche. Côté aileron, comme je fais de la résine pour le carbone, la tissus d'arrachage subit le même traitement.
Voilà, on en est déjà à la "petite" mise en croix. L'objet de celle-ci est de déterminer la position d'une aile par rapport à l'autre, c'est à dire :
- le dièdre
- la flèche inverse.
Sur ce planeur, on a 10° de dièdre total, et la flèche inverse est égale à la valeur d'un saumon !
Réalisation du stab : on voit au centre les deux blocs de samba par où passeront les vis nylon de fixation. Le samba plus dur que le balsa constitue un bon support, tout en restant léger. Les solutions genre "poudre de je ne sais trop quoi" durcie à la cyano. sont à éviter. A la longue, ça finit toujours par casser. Si quelque chose doit casser, ce sont les vis nylon.
Remarquer aussi le longereon : du CTP 20/10 doublé sur la partie centrale, avec une âme entre les premières nervures.
La fibre est la meilleure amie du balsa.