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: Le plan du Puy-Loup de série. Le bras de levier avant a été raccourci par rapport au prototype initial. Le bras de levier initial était trop long pour le planeur pur d'une part, mais avec une motorisation ce bras de levier sera évidemment encore plus adapté. La section du fuselage a été également revue : le maître couple a un peu une forme d'oeuf (plus large assise vers le bas, plus resséré vers le haut), ce qui est pratique sur les planeurs grandeurs pour ranger le pilote, et pratique sur les modèles réduits pour mettre toute la "quincaillerie" notamment celle relative à une motorisation. Le prototype initial avait un maitre-couple symétrique sur un plan de coupe horizontal, en forme d'ovale.; M001.jpg (21.83 Kio) Vu 8678 fois

: Ici on voit un demi-moule dans son entier, de l'intérieur. J'ai fait des rebords sur tout le pourtour. Ainsi il se tient aussi bien debout que couché et c'est trés pratique.; M03.JPG (91.3 Kio) Vu 8665 fois

: Comme on peut le voir, l'arête de plan joint est plutôt réussie. Elle l'est dailleurs tellement qu'elle en est ....coupante !! Je déconseille fortement la plastiline et autres pâtes à modeler pour ce point trés important du moule.; M08.JPG (79.53 Kio) Vu 8678 fois

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: Initialement, j'ai réalisé un moule d'empennages. Je n'ai réalisé qu'un demi-moule car l'arrête de plan-joint n'est vraiment pas correcte et satisfaisante. Je l'ai "réformé", mais le conserve néanmoins pour des tests et essais. Ici donc j'ai moulé un extrados de stab. Comme je ne peux pas passer le moule au gel-coat, je l'ai passé à la peinture vynilique au rouleau. La résine ensuite traverse la peinture et va jusqu'au moule donner cet aspect brillant. Ca démoule parfaitement, et c'est donc comme cela que je moulerai mon premier fuselage !!; M09.JPG (55.87 Kio) Vu 8678 fois

Bonjour,
Après quelques années d'absences sur le forum (mais pas d'absence de construction) me revoici avec la construction du Puy-Loup de série, c'est à dire entièrement moulé (ailes & fuselage). Une grande aventure commencée il y a pas loin de 2 années, mais qui a connu dernièrement une avancée décisive avec la sortie du moule de fuselage.....
Par rapport au prototype, l'aile perd sa flèche progressive, de façon à avoir un longeron rectiligne, et une clé d'aile centrale qui rentre directement dans le longeron respectivement de l'aile droite et de l'aile gauche. La philosophie du planeur reste la même : un planeur pour gratter, facilement enrouler les pompes, voler loin et haut, souvent, et pratiquer ce que j'appelerai le "cross-flying", c'est à dire marcher tout en pilotant son planeur, et parcourir ainsi tout un massif montagneux. Il faut pour cela un planeur stable et le Puy-Loup l'est tout particulièrement.

Voilà, le moulage du premier fuselage est prévu pour samedi....

: Détail du karman. Le moule intègre la mise en croix avec la position des pions de centrage de l'aile. J'ai mis des douilles en aluminium autour des pions de centrage. Avant de démouler le fuselage, je retirerai les pions de centrage. Les douilles en alu ellles resteront enfermées dans le fuselage. Avantage : quand on rentrera l'aile, les pions de centrage ne rentreront pas dans un conduit en gel coat, fracturable facilement en cas de choc, mais dans un conduit plus dur, entouré de mèche de verre. Dans le karman, au lieu de mettre beaucoup de micro ballon je mettrai essentiellement de la mèche de verre dans les angles, afin de le rendre résistant.; M11.JPG (49.05 Kio) Vu 8639 fois

: Donc, j'ai mis les moules en peinture, avec de la peinture Vynil. Passée au rouleau, et au pinceau dans les coins. Ca sèche vite (2 couches) et le poids en résultant doit être assez faible.; M10.JPG (76.5 Kio) Vu 8639 fois

Salut Eddy
Je n'en sais rien, on en est pas encore là : le chemin est long.... mais le concept lui est à l'étude depuis des années, et je pense assez bien abouti.
Une fois que j'aurais le fuselage, je moule un longeron d'aile et construis une aile en structure.
Je fais voler le tout histoire de voire comment ça se comporte, et surtout pour voir la rigidité de l'aile avec le longeron, de façon à obtenir le meilleur compromis solidité-rigidité/masse-répartition des masses/coût de revient.
Et donc après je m'attaque au moule des ailes....
Louis

Bonjour,
Et bien voilà, ça y est : le premier fuselage a été moulé hier, l'an de grâce deux-mille-quatorze ! C'est un évènement.
Hormis découpage des lés, cela m'a pris en tout 8 heures de travail, pour un fuselage pesant au total 1200 grammes.
Bon alors l'impression générale ? Ce n'est qu'un début, continuons le combat ! Et c'est un début encourageant...

Alors il y a les + et les -
Commençons par les - :
- jai utilisé une résine trop rapide, qui ne m'a pas laissé assez de temps pour les manipulations finales : c'est noté pour la prochaine fois !
- une partie du lé de recouvrement, dans la partie basse du fuselage est passée entre les 2 moules, il faudra que je reprenne le plan-joint à l'extérieur sur cette partie, mais de toutes façons, le tout est destiné à être repeint

et maintenant les + :
- le fuselage apparait assez costaud
- les états de surface sont excellents
- dans les karmans j'ai mis 0 micro-ballons ou sillice : tous les angles ont été remplis à la fibre détachée de tissus sergé et coupée en petits morceaux. Ca forme ainsi une espèce de mat, ça va dans les moindres petites recoins, sans bulle et ça sera trés costaud, ce qui est indispensable à ces endroits
- la mise en croix est faite sur le fuselage, tant pour l'articulation du stab que pour les pions de positionnement de l'aile

Voilà, globalement malgré quelques défauts, je suis trés satisfait. Pour la prochaines fois, j'ai en tête les gestes essentiels pour la manipulation finale, et maintenant il va falloir équiper ce fuselage, et le peindre !!

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: et voici le palonnier d'articulation de la dérive. Il est monté sur un jonc de carbone de 6 mm, restant à demeure sur le planeur, et dépassant de 4-5 cm de chaque côté. Ce jonc de carbone est monté "fou", c'est à dire qu'il n'est pas fixé au fuselage. Cela a deux avantages : le premier, c'est qu'en cas de petit choc ou pression, il s'enfonce au lieu de provoquer une détérioration, et le second c'es que cela facilite un éventuel démontage. Ca fait des années que je procède de la sorte et c'est bien connu on ne change pas une équipe qui gagne ! La chape en bas de diamètre 3 mm sera bien sûr verouillée avant de refermer tout cela. On peut soit la souder, ou alors mettre de la gaine thermo pour éviter qu'elle ne vienne s'ouvrir de façon intempestive.; M21.JPG (60.55 Kio) Vu 8583 fois

: voici l'articulation mise en place. On voit de part et d'autre du palonnier, réalisé en plaque époxy les épaulements sur lesquels il vient prendre appui de part et d'autre. Ces épaulement sont réalisés dans le moule où, comme cela a été précédemment signalé, préalablement à la mise en place des tissus, on place un bout de jonc de carbone autour duquel sera stratifié l'épaulement. On voit à son épaisseur que le renfort à cet endroit et conséquent d'une part, et que d'autre part il sera solide car réalisé non en "choucroute de microballon" mais avec des bouts de fibre coupées qui viendront renforcer cette partie de l'empennage fortement sollicitée notamment à l'atterrissage. La mise en croix est faite dès sortie du moule pour le stab, ce qui fait gagner du temps !; M20.JPG (72.75 Kio) Vu 8583 fois

: A l'avant du fuselage, est placé un couple. Celui-ci permettra à la platine des servos de venir prendre appui. D'autre part il permet de venir délimiter une soute à lest, qui sera ensuite obturée par une "porte", morceau de CTP rapporté ensuite sur la partie supérieure du couple. Ce couple en même temps contribue à renforcer la solidité du fuselage tout en améliorant le centrage : cela s'appèle joindre l'utile à l'agréable.; M19.JPG (73.34 Kio) Vu 8583 fois

: Un couple est également placé au niveau de l'emplanture de l'aile. Il renforcera utilement le fuselage à cet endroit, où sont repris les efforts en provenance des aile. Ce couple servira également d'appui à la platine des servos.; M18.JPG (72.08 Kio) Vu 8583 fois

: Le montage des stab s'effectue en enfilant de chaque côté de la dérive la part dédiée des empennages horizontaux. La corde à piano reste à demeure sur un des deux stab. Comme on le voit, il y a largement assez de débattement prévu pour la profondeur..... mais qui peut le plus peut le moins !; M17.JPG (54.43 Kio) Vu 8583 fois

: Aménagement du cockpit. La platine ne peut être introduite qu'en deux parties. Le tout sera fibré ensuite, donnant au fuselage dans cette partie une très grande solidité. C'est devenu un aménagement standard désormais sur l'ensemble de mes planeurs. Dans la pointe du fuselage, la soute à l'est obturée par une trappe vissée. Ensuite les accus de la double alimentation. Puis le récepteur (dans l'échancrure), ensuite les servos respectivement de profondeur (situé près de la paroi babord du fuselage) et de direction, sur le plan de symétrie pour favoriser le bon fonctionnement de la commande aller-retour.; M24.JPG (73.67 Kio) Vu 8210 fois

: Au premier plan, cette entretoise qui sert au guidage final des commandes de gouvernes des empennages, située vers l'arrière de l'emplanture. Le fuselage se trouve ainsi renforcé à cet endroit ... où il se passe des choses ! On aperçoit au fond le couple situé à mi-fuselage, et dont je parle ci-dessous.; M23.JPG (85.92 Kio) Vu 8210 fois

: On aperçoit ici le couple que j'ai passé à peu près à mi-fuselage. Il assure le guidage des commandes de gouverne de direction (aller-retour = 2 commandes) et de la profondeur. L'ayant réalisé en balsa 100/10èmes, de forme biseautée, il se centre naturellement quand on le pousse, sans pouvoir "basculer" : il est dans la partie ou la section du fuselage diminue. Pour amener de la colle à presque 1 mètre à l'intérieur du fuselage ce n'est pas facile. Pour ce faire j'ai mélangé de la résine avec des morceaux de fibre de tissus. De la sorte, ça ne coule pas avant d'être arrivé à destination, et par différents mouvements, on peut progressivement faire passer la "cargaison" de la tige sur le support final. On remarquera ici que les 2 commandes de direction (une tire quand l'autre pousse) se croisent à peu près au milieu du fuselage. Il y a là un avantage : au départ de la dérive, la commande tire nettement plus vers l'intérieur du fuselage que si la commande n'était pas croisée. D'une façon générale, les commandes croisées prennent moins de place ce qui est en général plus appréciable, et souvent plus aérodynamique !; M22.JPG (73.22 Kio) Vu 8210 fois

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L'EMPARIS

L'EMPARIS

bientôt le fuselage...

Re: Le Puy-Loup de série !

démoulage

et maintenant on habille....

aménagements (suite)