l'Azuréa 100

[Louisplaneurs]

Et me revoilà sur l'Azuréa 100 : je ne vais pas l'abandonner quand même.... Dailleurs je n'ai jusqu'à présent jamais abandonné un projet que j'avais commencé. Que s'esti-il passé alors ? Quelque chose que je n'avais pas connu depuis longtemps : j'ai cassé 2 fois le fuselage de l'Emparis en 10 jours pendant mon séjour à la Bourboule... tant et si bien que j'en ai refait un autre. Le temps de mouler, de rééquiper etc... : vous savez tout !

Le fuselage une fois poncé : ça le change complètement d'apparence !! Il devient un objet beaucoup plus aérodynamique et agréable à l'oeil.

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Pour un débutant, ce type de fuselage est l'idéal, en ce qu'il est difficilement destructible, ou dit autrement il peut encaisser beaucoup. C'est absoluement primordial pour un planeur de début.

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Construction de l'aile. On remarquera le bord de fuite : CTP aviation 15/10èmes recouvert de balsa, ensuite poncé en forme lors des travaux de finition.

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L'aile babord vue de l'emplanture. On voit trés bien que le fourreau de clé d'aile ne pouvait trouver sa place dans le longeron, que ce soit en hauteur ou en largeur. Il se trouvera par conséquent devant le longeron. La construction de l'aile à l'emplanture devrait assurer une bonne solidité de l'aile, et notamment permettre une mise en l'air au sandow.

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Vers le saumon : on ne met des âmes de longeron que d'un seul côté. Vu Que c'est là où il y a le moins d'effort, ça suffit largement !

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Jonction des deux parties de l'aile babord. Des âmes en CTP 15/10èmes devraient assurer une résistance sans faille à cet endroit. A noter qu'en résultante, on obtient une trés grande rigidité de l'aile, particulièrement de la partie proche du fuselage, ce qui est de bonne augure pour le vol et les performances de la machine !

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[Louisplaneurs]

Pose des coffrages d'aile. La partie à gauche sera coffrée uniquement une fois la "mise en croix" réalisée, c'est à dire la pose des fourreaux de clef d'aile (voir ci-dessous).

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Pose des âmes de longeron. Rappelons que les âmes de longeron reprennent les efforts en cisaillement subis par celui-ci. Le fil du bois doit être vertical.

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L'aile posée sur le fuselage se trouve bien calée en butée vers l'avant. Néanmoins elle n'est pas "enfichée" par l'entremise d'un quelconque dispositif et en cas de choc, les élastiques pourront amortir en bonne partie l'énergie délivrée.

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Au titre du "gros oeuvre", il ne reste plus que les empennages. Faciles à réaliser, ils seront découpés dans du balsa moyen de 40/10èmes.

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On aperçoit ici les sur-épaisseurs de balsa posées sur le CTP. Elles seront poncées ensuite. Le CTP permet d'avoir un bord de fuite solide et qu'il est possible ensuite de bien affiner .... pour avoir de bonnes performances aérodynamiques !

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Fixation des fourreaux de clé d'aile : un peu d'epoxy, mélangée avec quelques fils de tissus de verre. Eviter la "choucroute" qui sous son aspect roboratif n'offre aucune résistance dès le premier choc venu.

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Une fois la "mise en croix" faite (assez facile dans notre cas), on sépare les deux ailes reliées par le tube d'aluminium, et on coffre.

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[Louisplaneurs]

L'articulation de la dérive se fait avec du tissus d'arrachage. La dérive est réalisée avec du balsa 40/10èmes moyen. Sur la partie fixe, et sur la partie mobile, on va réaliser une saignée, où sera ensuite mis en place le tissus d'arrachage. La gorge, réalisée dans l'épaisseur du balsa devra avoir 4 mm de profondeur, ce qui est largement suffisant. Le tissus d'arrachage sera collé à la colle blanche, largement suffisante.

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Sur cette photo, le tissus d'arrachage solidarise bien partie fixe et partie mobile de la dérive. Il va falloir ensuite s'attaquer à la fixation de la dérive sur le fuselage....

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Pour ce faire, on va renforcer la partie de la dérive où viendront se visser les vis nylon qui maintiendront la dérive sur le fuselage. On va dans un premier temps renforcer la dérive à l'endroit où les vis opéreront avec du samba 4 / 4 mm comme sur la photo.

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On va ensuite évider l'endroit où viendront trouver place les vis. Devant et derrière, il y aura le samba.... et de chaque côté du contreplaqué. De la sorte, les vis trouveront un logement solide pour remplir leur office.

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Et voilà la dérive trés proprement mise en place. On pourra la retirer au besoin.

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Pour enlever la dérive, il suffit de retirer les vis. On peut aussi choisir de fixer la dérive définitivement. C'est au choix !

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(clic sur les photos pour agrandir)

Articulation de la profondeur : le tissus d'arrachage n'est rentré que d'à peu près 4 mm. Il sera coupé par conséquent pour la partie qui dépasse, pour rentrer d'autant dans la gouverne mobile. L'assemblage se fait à la colle blanche, avec maintien par des pinces durant le collage : le tissus d'arrachage a une épaisseur inférieure au volume de balsa dégagé par la lame de scie.

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Des vis nylon permettrons la fixation du stab sur le fuselage, ainsi que son démontage éventuel compte tenu de sa taille relativement réduite. De l'epoxy a été mise avant les écrous, de manière à fixer ceux-ci, mais surtout à durcir le balsa autour des écrous, afin d'éviter que ceux-ci ne tournent intempestivement.

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Ensuite on recouvre de CTP, dans lequel sont ensuite percés des trous.

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Le support de stab. Le fuselage étant parfaitement rond à l'endroit de poser le stab, il est nécessaire de trouver à celui-ci une assise correcte. Ici, ce sont 3 épaisseurs de planches de balsa 100/10èmes collées ensemble dont on a découpé "une tranche", afin d'avoir les fibres verticales lors de la fixation.

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Le bloc une fois "usiné" est présenté sur l'arrière du fuselage, c'est à dire en l'espèce notre morceau de canne à pêche. A ce moment, il conviendra de mesurer le Vé longitudinal obtenu.

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Voilà le stab présenté. On verifiera la perpendicularité du stab par rapport à la dérive. L'ajustement sera assez facile puisqu'avant collage, il suffira de faire pivoter l'ensemble pour obtenir le bon positionnement.

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Configuration finale : la partie mobile de la profondeur sera parfaitement dégagée du fuselage pour son déplacement. Ce genre de configuration est à privilégier pour un modèle de début.

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Fixation à l'epoxy du bloc de balsa. Par capilarité, l'epoxy est remontée dans les fibres. Si on place les fibres de bois horizontales, le bloc finit tôt ou tard par partir en morceaux....

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La forme du bloc de balsa est ensuite poncée pour être ajustée à la forme du fuselage à cet endroit.

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[Louisplaneurs]

Comme on peut le constater, j'ai fibré le fuselage. Cela permet de poncer le fuselage plus fortement au préalable, en vue de lui donner une forme la plus aérodynamique possible. Ce n'est évidemment pas une obligation, et l'option reste toujours ouverte de réaliser l'opération "plus tard". Après quoi il faut passer au découpage de la future "verrière"

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Comme on peut le deviner, j'ai utilisé un forêt un peu trop gros, et le résultat c'est que j'ai enlevé trop de matière.... Il faudra donc en rajouter par la suite, pour une jonction correcte verrière / fuselage.

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Le fuselage tel qu'il sera. La portée de verrière a été poncée. Je l'ai ensuite fibrée en vue d'avoir une surface plus stable ou dure. Ce n'est évidemment pas une obligation.

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La verrière en place, ou à peu près. J'ai du rajouter pas mal de matière (cf ce qui était présenti !)

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Cette couleur rouge foncé, c'est une couche d'apprêt. Elle sert à combler les irrégularités de surface laissées après le ponçage.

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Fuselage et verrière. Après un ponçage significatif, on obtient des formes biens aérodynamiques, et donc peu génératrices de traînée. C'est à la fois plus joli .... et bon pour le vol

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A l'intérieur du fuselage, je remet un peu d'apprêt gris (ce qu'il m'en restait). Ce gris à l'intérieur du fuselage restera et ne sera pas recouvert de la teinte définitive qui recouvrira l'extérieur. Quelle teinte ? Mystère !!!

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Ce genre de fuselage est extremment perenne dans le temps et pratiquement .... indestructible ! Il pourra encaisser à peu près tous les crash et les outrages possibles que pourront lui faire subir son pilote !

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[Louisplaneurs]

A l'emplanture, le coffrage en balsa - dur à cet endroit - est mis fibres parallèles au plan de symétrie. De cette façon il solidarise au mieux le bord de fuite en CTP du reste de l'aile.

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Et voilà, la couleur du fuselage c'est jaune / oranger léger. Ca change un peu du blanc et incite à visiter d'autres couleurs !

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On voit sur ces photos les 2 gaines sullivan qui rentrent dans le tube de canne à pêche de l'arrière du fuselage. Il sont séparés par un morceau de balsa, lui même fixé ensuite avec un peu de colle chaude. Les gaines bien écartées au centre du fuselage permettront l'implantation du crochet pour le sandow, avec plusieurs positions possibles. Des renforts seront à apposer à cet endroit.

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Installation radio : on a la batterie à l'avant, suivie du récepteur et ensuite les 2 servos. Sur ce genre de planeur, l'installation des composants est des plus simples, et leur réglage également !

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Et voilà le planeur terminé, enfin presque il reste encore un peu d'entoilage à faire. C'est le fuselage qui a un peu donné le "la" pour la décoration des autres éléments.

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Commande et articulation de la dérive : la gaine sullivan convient trés bien compte tenu de la configuration des gouvernes. Un débattement maximal est obtenu, alors que le fuselage d'une taille réduite à cet endroit ne facilite par forcément les opérations.

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articulation de la profondeur : la disposition des empennage permet une articulation facile de cette gouverne vitale. L'accès à la partie mobile de la profondeur est bien dégagé, et permet l'installation d'un guignol d'une taille suffisante, qui permettra un règlage correct de cet organe. On voit également l'antenne qui est plus longue que le fuselage. Elle a été à cet endroit doublée de gaine thermo, afin de ne pas être abimée lors des différentes manipulations

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Reste la dernière question : de quelle couleur sera peinte la "verrière" ?
La suite au prochain numéro !

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