Lambda

[phil aero]

Au sujet des Karmans
La forme (courbure) a été realisée sur des planches de CTP qui ont été fixées sur le chantier.
Le montage nervures longerons a été réalisé sur le berceau.
Les deux berceaux étaient à l'aplomb des deux longerons les plus arrières.
Les nez de nervures étaient dans le vide.
Le coffrage extrados a été réalisé en premier par bandes( en ponçant chaque bande pour qu'elle vienne épouser le creux dû à la courbure)
Les bandes étaient mouillées sur l'extrados pour ne pas nuire au collage réalisé à la cyano.
L'intrados a été réalisé ensuite

Dans l'immédiat j'ai mis mon projet de winglets en stand by. Mes essais avec le samba de 0.6 n'ont pas été concluants. J'attends l'ouverture de mon magasin de modélisme pour aller chercher du balsa qui ressemble .............à du balsa pour essayer autre chose.
Phil.

[CrocK]

Avec 4 S (pour le Lambda)
En gros pour un planeur on compte 100 w / kg.
Ta motorisation va être très musclée.
A mon humble avis, mets le moteur sur un potentiomètre (pas sur un interrupteur comme je le fais pour récupérer le manche de gaz pour les aérofreins) tu risques une mauvaise surprise au décollage;
Un planeur de cette envergure tourne autour de 2 kg grand max, avec l'hélice choisie tu nous raconteras...
Ça va ressembler à ça:
https://www.ffam.asso.fr/medias/images/ ... ique-1.jpg

[phil aero]

Je mets toujours les moteurs sur un potentiomètre (manche des gaz ou slider). Avec un inter et une telle puissance c'est un coup à transformer le cône d'hélice en tire bouchon. Et avec sécurité à l'allumage de l’émetteur.
Phil.

[CrocK]

Compte rendu d'expérience après une dizaine d'heures de vol.
La prise en main de la radio n'a pas été simple : une 50 h au moins pour obtenir des mixages cohérents. L'esprit Multiplex est très différent de celui de Futaba.
Heureusement que mon fils et un copain se sont penchés dessus car je crois que seul j'aurais abandonné.
Mon fils me dit : c'est très simple ( personnellement de nombreuses fonctions échappent encore à ma compréhension)
Le planeur n'a pas été si simple à régler bien que ses qualités de vol sont indéniables.
Il est très stable, la finesse du profil et la géométrie générale lui permettent de grimper facilement dans les ascendances.
Nous avons connu quelques déboires lors des spirales serrées, le planeur partait en vrille.
Après quelques échanges avec F Aguerre et une réduction des débattements à la dérive comme aux ailerons, tout est rentré dans l'ordre.
Les dièdres conséquents facilitent la mise en virage mais facilitent aussi la mise en vrille.
Avec des conditions météo de plaine et quelques ascendances, en partant de moins de 100m au moteur on tient une heure sans peine car le pilotage est serein.
Les accus permettent 6 mn moteur en conservant 20 % sous la quille.
Les volets largement dimensionnés lui confèrent des atterrissages ( gouvernes papillon) en douceur avec un fort ralentissement.
Les positions vitesse et thermiques sont intéressantes.