Gestion de meeting


Cahier des charges GMAO (Gestion des Manifestations Assistée par Ordinateur)

Tous les gens qui organisent des manifestations d’aéromodélisme ont ou ont eu un jour le problème suivant :
Dès que le nombre de participant atteint un nombre respectable, il devient difficile de contrôler tous les émetteurs de radiocommande des pilotes. Certains font leurs petits réglages dans leur coin, persuadés d’avoir enlevé le module HF. D’autres sont sûrs que la fréquence est libre et allument leur émetteur sans prévenir…..bref tout le monde connaît le résultat : c’est le crash assuré.

Il y a quelques années, sous l’impulsion des organisateurs de manifestations nationales et internationales, l’instauration sur les terrains des régies radios s’est généralisé.

Mais comment faire pour gérer une régie radio ?

Problèmes :

La régie radio doit s’assurer qu’à un instant donné il n’y a jamais deux émetteurs sur la même fréquence qui puissent émettre ! ! !

On doit donc gérer les entrées sorties des émetteurs tout au long du déroulement de la manifestation. On peut très facilement le faire " à la main ", le logiciel s’assurant juste que la fréquence de l’émetteur que l’on veut sortir est bien libre.

Mais on s’aperçoit vite que dès que le nombre d’émetteur augmente, le travail du responsable de la régie devient un casse tête. Il est alors utile de s’intéresser au type de manifestation que l’on organise.

En effet, dans la plupart des cas, le logiciel est capable d’effectuer un premier tri des pilotes de telle sorte que si l’on sort les émetteurs dans l’ordre indiqué par le logiciel, il n’y a plus de problème de fréquence. Je m’explique.

On peut classer les manifestations d’aéromodélisme selon les trois catégories suivantes :

Pour peu qu’on ait pris soin de spécifier la catégorie de l’aéronef lors de l’inscription, le logiciel peut effectuer un pré-tri dans chacun des trois cas précédemment cités.

Le travail du responsable de la régie se résume alors au contrôle du bon déroulement du plan de vol établi.

D’un point de vue technique :

On a parlé successivement de pilote, d’émetteur puis d’inscription d’aéronef et de la catégorie associée.

Il devient évident qu’une base de données permet de garder une trace des pilotes ET de leur(s) aéronef(s) pour une utilisation ultérieure.

A partir de ces bases de données il devient également possible d’automatiser un certain nombre d’autres tâches comme un mailing pour une future manifestation et des statistiques sur les participants (nombre de clubs inscrits, situation géographique, …..) Pour cela il est nécessaire de renseigner un maximum de données

Mais pour faciliter le travail des personnes chargées de saisir les inscriptions, il convient de travailler sur plusieurs bases de données, par exemple

  1. Une base de données des pilotes (Nom – Prénom – Adresse – Coordonnées du club – Liste des modèles )
  2. Une base de données des modèles (Nom – caractéristiques – catégorie )

Peut-on faire autre chose avec un logiciel de GMAO ?

Pour l’instant on s’est intéressé seulement au déroulement des vols mais qu’en est-il de la manifestation proprement dite ?

Il va de soi que lorsqu’on organise un meeting ou une rencontre amicale, le premier souci de l’organisateur est le bon déroulement de vols (dans la bonne humeur) et s’est à peu près tout. Mais lorsqu’on organise un concours il faut aussi gérer un certain nombre de notes et de classements. Là encore un logiciel permet d’automatiser un nombre respectable de tâches qui normalement incombent à nos chers bénévoles (espèce en voie de disparition, menacée par une autre espèce de prédateurs qui prolifèrent à vitesse grand V le yakafaukon, mais ceci est une autre histoire …..)

Bien qu’un concours de lancer-main semble ne pas avoir grand chose en commun avec un concours international de voltige F3A, tous les concours sont basés sur le même principe :

Vous ne croyez toujours pas que ce schéma s’applique à toutes les manifestations ? Prenons quelques exemples simples

1) Concours lancer-main

Les pilotes peuvent voler à plusieurs en même temps, ils peuvent effectuer plusieurs manches. Chaque manche n’a qu’un seul vol (j’entends par-là qu’à chaque vol les pilotes effectuent toujours le même travail : on jette, on rattrape puis on rejette et on re-rattrape et ainsi de suite pendant cinq minutes ou dix pour les plus courageux). Chaque vol comporte deux " épreuves " : nombre de fois que le pilote a rattrapé son planeur et nombre de fois que le planeur s’est posé tout seul.

2) Concours F3A

Les pilotes volent chacun leur tour, en respectant bien leur appartenance à une catégorie ( 1 ½ série régionale, série 2 nationale et série 3 internationale)

Les pilotes effectuent plusieurs manches, chaque manche peut être composée de différents vols (Cf. : vols type A,B,C ou D)

Chaque vol est constitué d’une série de figures à réaliser.

3) Concours planeur type F3I

Les pilotes volent à plusieurs. Il y a plusieurs manches, chaque manche est constituée d’au moins deux vols (1 vol de durée et un vol de précision)

La gestion des notes :

Comme on vient de le constater, on veut automatiser le plus grand nombre de tâches mais cela implique de gérer beaucoup plus de chose (manches – vols – épreuves – notes - …).

D’autant plus que chaque concours peut avoir des spécificités qui lui sont propres, par exemple les fly-off, le mélange des catégories et j’en passe.

Et la partie technique assez ardue qu’est la gestion des bases de données peut être mise à contribution pour créer une base de données des manifestations.

En effet il est peut probable qu’une manche de F3I change de sitôt, de même que le vol C d’un concours de F3A.

Pour faciliter le travail de l’opérateur, on peut en revanche imaginer une construction graphique de la manifestation en associant différentes manches et différents vols avec différentes épreuves.


 C’est tout pour le moment … mais bon ce n’est qu’un cahier des charges.

Pour plus de renseignements contacter :

L’association Aeromaniacs sylmathon@free.fr

L’auteur directement Jean Clement

Retour à la page d'accueil